Au sommaire de ce numéro spécial :
- Introduction (00m00s – 2m51s)
- Dossier : La carte X (par Gherardt) (2m52s – 35m44s)
- Critique : L’Empire de l’imaginaire (par Épiphanie) (35m45s – 54m45s)
- Critique : Vade Mecum (par Thomas et Côme) (54m46s – 2h13m43s) (Spoilers divers et variés de 1h39m31s à 2h13m43s)
- Lectures du moment (2h13m44s – 2h19m44s)
- Préavis de congé (2h19m45s – 2h20m34s)
Les choses mentionnées dans ce numéro :
- L’article de John Stavropoulos sur la X-Card (et sa VF)
- Le post G+ de Ben Lehman sur la technique de Luxton
- Dragonfly Motel
- Script Change de Brie Sheldon
- L’article de Femme Actuelle sur le jeu de rôle
- La critique de Felondra sur Vade Mecum
- The Sprawl
- Forged in the Dark
- La Tombe des Rois Serpents
- Pavillon Noir, 2e édition
- La Vie de l’absent
- En Terres Sauvages
- Ironsworn (et la partie de Julien Pouard sur Twitch)
Podcast: Play in new window | Download
Clap Clap Clap, bravo à tous, excellent épisode.
Et le podcast de La Cellule avec la critique de Fabien Hildwein: http://www.lacellule.net/2018/04/podcast-jdr-vademecum-la-critique-de.html?m=1
Excellent numéro ! Entre les explications claires de Gherhardt sur la X-Card sans oublier de parler de ses limites, la review de l’hagiographie de sir gygax et le retour très détaillé sur Vade Mecum, c’était en effet touffu, mais dynamique et pertinent 🙂
Je tente ma chance pour le concours, e-mail envoyé à la rédaction ! ^^
Je ne peux que rebondir sur les propos de Gaël (boing!) pour te remercier Gherhardt !
Une chronique à faire entendre dans les écoles de JDR.
Et bravo Gaël pour avoir gagné le concours 😉
Merci Gherhardt pour le développement sur la X-Card. Une question sur un point que tu n’as pas abordé. J’ai compris que tu disais que la carte était le signe que la scène désagréable se terminait et qu’on passait à la suivante en posant que cette scène avait eu lieu. Mais pourquoi la carte X ne serait pas le signe d’une courte pause pour permettre à la personne gênée ou bouleversée de pouvoir s’absenter le temps de la scène pour réintégrer la table ensuite. Cela permet à ceux ou celles qui tiennent à la scène de la jouer, et à celui ou celle qui veut l’occulter de ne pas s’y confronter. Ainsi, tout le monde en sort gagnant, et en utilisant la x-card ainsi, on obtient le même résultat que lors de l’occultation pure et simple de la scène tout en respectant les intentions de tout le monde, non ?
Une légère difficulté de cet usage pourrait être d’identifier l’élément déplaisant pour savoir quand rappeler le joueur mais c’est sans doute à tester !
Cela m’évoque un geste similaire en GN : mettre une main devant ses yeux (comme pour se protéger du soleil) permet souvent de quitter une scène en indiquant que c’est le joueur qui part et que le perso est considéré comme présent.
À la base, la carte-x propose de retirer l’élément génant de la fiction. Pour prendre un exemple simple, si un joueur ou une joueuse est en malaise face à la présence d’une araignée géante, si il ou elle ixcarte, l’araignée est ixcartée, retirée du jeu, de la fiction. On peut la remplacer par autre chose (par exemple une fourmi géante ?), ou simplement la retirer totalement.
Si la personne a besoin d’une pause pour récupérer d’un malaise, il faut la faire.
Une technique alternative est celle de la « porte ouverte », ou les joueurs et joueuses peuvent quitter le jeu et y revenir à n’importe quel moment, la différence étant que le jeu se poursuit. Et qu’aucun élément n’est retiré de la fiction. L’élément problématique risque donc de revenir, mais qui sait si au coup suivant, averti, ayant eu l’occasion de prendre du recul, il ne pourra pas être jouable ? À voir, selon les cas. Avoir les deux techniques présentes ne peut pas faire de mal, je crois.
J’aurais mieux fait de lire la réponse de Steve avant de me lancer 😉
Je n’ai malheureusement pas réussi à organiser une campagne de Vade+Mecum (la « vraie vie » tout ça tout ça…) mais à la lecture et après avoir testé en PJ le premier scénario (certes avec Romaric en MJ mais il appliquait fidèlement ce qu’il décrit dans le bouquin) je suis moins sévère que vous.
L’esthétique est assez fidèle à celle de certains RPG urbains des 90’s/début des années 2000 avec ce mélange des genres permanent mais assez réjouissant (pensons à Parasite Eve mais aussi à FF7 ou à Xenogear) et je trouve que le cheminement du jeu, et ses mécaniques d’enquête/révélations, arrivent assez efficacement à faire passer des révélations de plus en plus incroyables (même si clairement absurdes si on les lit dès le début). À ce titre c’est sans doute l’épisode 3 qui semble le plus délicat niveau WTFuckisme des découvertes des PJs.
Je crois aussi qu’on peut défendre la linéarité du jeu en y voyant un chaînant manquant entre certains JdS (notamment les jeux Legacy comme Pandémie) et les scénarios de JdR traditionnels. Le jeu était en tous cas convainquant par son système de combat abstrait mais plaisant (la critique de Felindra pointait cependant des problèmes d’équilibrage sur la durée).
Je rejoins cependant l’équipe sur sa critique de « la triche » (pas possible de détailler son spoiler) d’autant que c’est un choix de game design facilement modifiable.
Sinon le matos est véritablement utile en jeu (les fiches sont très biens notamment) mais pourrait être remplacé par des aides de jeu imprimables dans une éventuelle version PDF du jeu. Le format n’arnaque personne (le jeu est effectivement cher à produire et pas si rentable à l’unité) mais Romaric aurait pu faire d’autres arbitrages sans en trahir le game design.
Vos réflexions sur Vade+Mecum me fait penser à « L’échiquier du mal » de Dan Simmons.
Un quelconque rapport existerait-il ?
Pas à ma connaissance !
Je ne sais pas, et pas lu, faudrait demander à l’auteur.
Coucou,
Merci encore pour ce podcast ma foi très intéressant surtout sur le sujet de la X-Card, je joue et masterise essentiellement en virtuel par VTT et je me demandais s’il existait une solution en Virtuel pour la X-Card, car toutes les propositions sont plutôt tournées vers des tables IRL, en virtuel on est donc dans un autre schéma de jeu car les participants pour la plupart ne se voient pas.
En virtuel tu peux utiliser un safeword, par chat texte. C’est même plus pratique qu’en vocal : sur un canal séparé de la voix, ça tranche bien.
Dans l’absence d’un outil “standard”, c’est à négocier au cas par cas avec la tablée, selon ce que proposent les interfaces utilisées et les habitudes des joueurs.
Techniquement, le plus simple et le plus sûr est de dire “ixcarte”, mais c’est un peu plus un obstacle à franchir que de pointer la carte IRL : il faut interrompre les autres.
Le tchat texte est souvent proposé, mais il n’a pas toujours la même visibilité. Dans Roll20, par exemple, il n’est visible que depuis l’un des 4 onglets possibles du panneau de droite ; si un joueur ou une joueuse est en train de consulter des fiches ou en train de mettre de la musique, il ne le verra pas. Dans Discord, le salon vocal étant indépendant du salon textuel, certaines participantes pourraient être dans un autre salon. Et tous les joueurs et joueuses ne guettent pas le chat textuel avec la même vigilance. Et cela dépend également des habitudes de la tablée, s’il n’est presque jamais utilisé, il risque de passer inaperçu.
S’il y a un board partagé, il peut être utilisé, mais c’est de nouveau assez faillible car rien ne garantit que tout le monde regarde la même partie du board simultanément.
Je suppose qu’il ne serait pas compliqué aux auteurs des outils d’intégrer un bouton accessible en tous temps et produisant un effet très visible, mais pour le moment je n’en connais pas.
Bref, je ne connais pas de solution miracle :/
Merci à tous pour vos compliments ! 😀
Beaucoup de plaisir à l’écoute, très bon épisode, super écriture…
et 3 sujets très intéressants, complémentaires.
Et merci pour les morceaux qui font partie de notre passé 🙂
Et merci de relayer des morceaux de La Cellule, je fais partie de ceux qui ne supportent pas son écoute.
Y a du très bon dans La Cellule, faut juste choisir ses épisodes, je continuerai clairement à dire que j’aime quand j’aime 🙂
« ça fait penser au Réseau divin »
Aouch, c’est cruel !
Hey, y avait même la musique à utiliser pour chaque scène, le compte à rebour apocalyptique, le mystico-hollywoodien… 🙂
Pingback: Radio Rôliste #XP : enregistré en télé-travail avant que cela ne soit hype | Radio Rôliste