Les Carnets Ludographiques #16 : L’Enquête – 2/3

Cette deuxième partie aborde notamment…

  • une méthodologie d’écriture des scénarios d’enquête (et un petit rappel de la notion d’intentions narratives),
  • les différentes structures de ces scénarios : linéaire, arborescente, ouvertes et, mon chouchou, la structure  »en toile », illustrée ci-dessous…
  • l’inconvénient des jets aléatoires et la nécessaire gestion des indices, de leur conception à leur distribution en passant par leur développement en niveaux superposés,
  • l’exploitation des indices, de leur détection aux déductions qu’ils permettent, et les différentes manières de les décrire et mettre en scène,
  • l’épineuse question des fausses pistes,
  • les dangers de l’empilement de complexités

Schéma-Enquête-Toile-02Dans ce schéma en toile, les PJ abordent l’enquête par l’extérieur (cercle blanc) et se déplace le long de cercles concentriques croisant les différents thèmes de l’intrigue. Pour progresser vers la « vérité » (quelle qu’elle soit), ils doivent résoudre des challenges à la difficulté grandissante (du gentil jaune au redoutable rouge) afin d’obtenir les indices numérotés qui pointent vers le cercle suivant…
Bien sûr, certains challenges et indices sont à la frontières de plusieurs thèmes, alors que le nombre d’épreuves (et d’accès possibles) se réduit au fur et à mesure qu’on progresse dans la compréhension des événements…

Les Carnets Ludographiques #16 : L’Enquête – 1/3

Et on reprend enfin notre rythme de publication normal avec ce très gros Carnet en trois parties, où Kobal et moi-même nous penchons longuement sur le jeu d’enquête : comment ça se conçoit, se joue et se met en scène, quels mécanismes mettent la notion en valeur, etc.
Cette première partie traite en particulier de…

  • la différence entre les scénarios linéaires hâtivement rhabillé en investigations,  la simulation d’histoires policières et le « véritable » jeu d’enquête,
  • la jouabilité des enquêtes, la valeur du challenge et donc le poids des échecs, mais aussi les exigences (variables) de technicité
  • les différents contextes d’investigations et les différents rapports à l’information qu’ils impliquent,
  • les diverses thématiques propres au jeu d’enquête, et tout particulièrement la notion d’exploration sociale

Radio Rôliste #52 : Bitchons & Dragons

Au sommaire de ce numéro :

  • Actualités : La campagne des princes élémentaires pour Shaan (Cyril)
  • Actualités :la guerre des donjons (Kobal et Gherhartd)
  • Critique : Fall of Magic (Gherhartd)
  • Critique : Cthulhu Dark (Côme)

Liens de ce numéro :

La campagne de Shaan.

Le site de Ross Cowman pour Fall of Magic / L’automne de la magie.

Pour télécharger Dark Cthulhu : en VO / en VF.

Des hacks de Dark Cthulhu :
– Ghosts of Opal Ditch.
– Star Wars: the Dark Times.
– Dark Ronin.
– Ghost Lines Dark.
– So Now You’re a Time Traveller.
– Plein d’autres mécaniques de hack plus ou moins abouties ici !

 

Les Carnets Ludographiques #15 – l’Art d’être Joueur : les propositions créatives

Et voici un nouveau Carnet sur « l’Art d’être Joueur », concernant cette fois la manière de formuler, discuter et négocier les apports multiples autour d’une table de jeu. Julien et Sébastien discutent entre autres…

  •  les nécessaires précisions de vocabulaire rôliste pour s’accorder au moins temporairement sur ce dont on discute,
  • quelques-uns des freins récurrents à la créativité (les questions de fond, genre et formes, la juste place de l’ego…),
  • les aspects spécifiques de la création improvisée,
  • la dichotomie entre les désirs du personnage et le destin que le joueur veut lui donner,
  • proposer et répondre sans s’arrêter de jouer et
  • la question du méta-langage rôliste (sous-titres, sur-titres, intertextualité)…

Vous trouverez sur leur blog respectif l’article de Vivien Féasson et la série d’Eugénie cités durant le podcast.

Bonne écoute !

Radio Rôliste #51 : yaoi, épée en mousse et bonhommes de pain d’épice

HGMO-cover-copyAu sommaire de ce numéro :

  • Actualités : Un GN de taille épique : Conquest of Mythodea (Thomas)
  • Critique : The Secret lives of gingerbread men
  • Critique : Hot guys making out
  • Mécanique : L’expérience (2nde partie)

Bonne écoute !

Radio Rôliste #50 : Fabien Barthez contre les hommes-crabes

Au sommaire de ce numéro gros comme un bon gâteau :

  • Actualités : Tabletop Audio et Soundpad ; traduction de Dark Cthulhu ; Les Éditions Lapin Marteau font chauffer leurs stylos ; le retour de Berlin XVIII (2m53s – 15m35s)
  • La Bulle de Cyril (15m35s – 21m55s)
  • Critique :  World Wide Wrestling RPG (21m55 – 49m30s)
  • Critique : Gnome Stew: Focal Point (49m30s – 1h06m36s)
  • Mécanique : Expérience et évolution des personnages (1h06m36s – 1h42m08s)
  • Dossier : Tour d’horizon (chaotique) des campagnes à construire soi-même (1h42m08s – 2h30m23s)
  • Critique : Timelines RPG (2h30m23s – 2h47m45s)

Notes de l’émission :

  • La rubrique « Mécanique » est bien un dossier et non un débat comme je l’annonce pendant l’émission, problème d’emmêlage dans nos pinceaux…
  • La campagne Ulule pour le livre « Mener des parties de jeu de rôle » des Éditions Lapin Marteau
  • À propos de l’OSR : on en parle chez les Voix d’Altaride, et Thomas Munier a fait un bon dossier sur les Anciens et les Modernes. Pour mieux comprendre l’OSR, on peut aussi aller voir la traduction de Labyrinth Lord, un rétroclone de la boîte rouge des années 80, ou Sword & Wizardry Whitebox, un rétroclone de la boîte blanche des années 70 (en livre chez Lulu ici). Si vous n’en avez toujours pas assez, voici une liste de trouzaines de jeux pour être bien complet !

Bonne écoute !

Utopiales 2015 – Renaud Guezennec

interviews-UtopialesPeu connu du grand public, Renaud « Obi » Guezennec est le programmeur derrière le logiciel de table virtuelle Rolisteam.
Rolisteam a de particulier d’être effectivement un logiciel libre, c’est à dire non seulement gratuit, mais open-source, ses utilisateurs étant invités à s’en approprier le code autant qu’à rejoindre la communauté qui participe à son développement constant.

Au delà de notre curiosité personnelle, puisque Julien et moi faisons partie des-dits utilisateurs (en étant pour ma part infichu de coder une ligne), cette interview met en lumière l’intérêt des logiciels libres dans un usage communautaire rôliste : un sujet qui nous semblait d’autant plus intéressant que – si les tables virtuelles sont l’unique moyen de s’affranchir de la géographie pour jouer avec des camarades réellement choisis, l’immense majorité des logiciels conçus dans ce but sont aujourd’hui « propriétaires », c’est à dire copyrightés et généralement payant (ou partiellement payant, comme l’est Roll20 et ses « comptes pros »).

Et si les rôlistes-programmeurs mettaient la main à la pâte pour être un peu plus… libres ?

Et si le sujet des tables virtuelles vous intéresse, nous l’avons plus largement abordé dans les Radio Rôliste #46 (en présentant la notion et les logiciels disponibles) et #47 (pour parler de l’animation de partie particulière à ce médium).

Utopiales 2015 – Thomas Munier

interviews-UtopialesDans la série d’entretiens réalisés au Pôle Ludique des Utopiales cette année (avec la complicité de Julien Pouard, qui lui vient de publier sur les Voix d’Altaride l’interview de Guylène le Mignot, auteure chez les XII Singes), voici le très plaisant épisode avec Thomas Munier.
Il nous y parle de son approche du game-design, « d’univers procédural », de « plaider pour son personnage », du modèle économique qu’il a choisi pour ses jeux et de ses dernières créations : une affaire de réalités virtuelles piégeuses nommée « Wonderland » et surtout « Odysséa », un jeu tragique inspiré d’Homère où l’on joue des héros qui peuvent obtenir tout ce qu’ils veulent… pour peu qu’ils consentent à de cruels sacrifices.

Vous pourrez retrouver nombre des publications de Thomas via son blog ou la chaîne YouTube du podcast Outsider, qui cause fréquemment de théorie rôliste, de game-design et autres sujets « ludographiques ».

Les Carnets Ludographiques #14 – l’Art d’être Joueur : démarrer les parties

Ce Carnet Ludographique -qui continue nos réflexions sur « l’Art d’être Joueur »- a été conçu et enregistré avec Julien-de-chez-Smith-en-face (les Voix d’Altaride ont d’ailleurs publié un très intéressant podcast sur « Peut-on tout jouer en JdR ? » enregistré avec les compères Coralie David et Jérôme Larré).
On s’y préoccupe cette fois de la nécessaire « mise en jambes » de début de partie à travers des notions comme…

  • le vocabulaire rôliste, dont la narration « encore plus partagée que d’habitude »,
  • les droits (et les devoirs subséquents) des joueurs,
  • l’état d’esprit nécessaire à nos explorations imaginaires, qui démarre lors de la création de perso,
  • la mise en condition, les habitudes et les rituels de début de partie,
  • l’échauffement, la mobilisation des cerveaux et la montée en régime de la créativité,
  • s’approprier l’exposition pour mettre en scène et approfondir les PJ,
  • les joueurs comme co-scénaristes des parties, participant à créer de l’histoire et du jeu à travers leurs personnages…

Et on en profite pour vous signaler l’article d’Eugénie sur le même sujet, qu’on remercie au passage d’avoir participé à la préparation de ce numéro.
La suite, donc le CL#15 à paraître début janvier si on a survécu à la Saint Sylvestre, prolongera le sujet à travers la communication créative en cours de partie : comme toujours, n’hésitez pas à nous poser toutes les questions que vous voudrez dans les commentaires…

Et demain on publie l’interview de Thomas Munier enregistrée aux Utopiales : on est au taquet ! 🙂

Utopiales 2015 – Julien Delorme

interviews-Utopiales
Notre quatrième entretien enregistré aux Utopiales avec les Voix d’Altarides (et le  deuxième publié sur Radio Rôliste) présente Julien Delorme, illustre inconnu car éminence grise de l’édition indépendante qui œuvre à promouvoir et à conseiller les petits éditeurs littéraires.
Rôliste depuis 25 ans, amateur de Bloodlust et Tenga comme d’un paquet de trucs narrativistes (Dogs in the Vineyard, Apocalypse World, Inflorenza…), Julien sert aussi à l’occasion de discret assistant et play-testeur pour des gens comme Thomas Munier ou Fabien Hildwein.

Mais c’est surtout sur son métier d’éditeur et de conseiller éditorial que nous l’avons interrogé : il nous parle ainsi de l’édition indépendante, de la fonction « d’editor » au sens anglophone du terme (accoucheur de projets littéraires) et de comment ces notions pourraient enrichir les projets rôlistes…

(Plutôt que d’essayer de traquer ses multiples projets à travers tout le web, voici une « petite maison d’édition » où intervient Julien Delorme : l’Œil d’Or…)