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- Critique : The Hood par Kalysto
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Je rejoins Kallysto à 200% sur The Hood.
Le bouquin est sympa mais il y a un côté fourre tout et pas assez de conseils pour gérer correctement une campagne. Le nombre de livrets est vraiment impressionnant et on sent vraiment que les choix vont grandement influer sur l’ambiance de jeu.
Un big up pour mon livret préféré: The Pimp qui permet de jouer à la fois un personnage totalement ridicule (le maquereau complètement cliché) mais aussi vraiment dégueulasse et puissant vu que tous ses moves lui permettent d’utiliser ses filles pour n’importe quel action (annuler une dette, prendre une balle, faire pression sr un type, etc.)
Bref un gros potentiel, et surtout le seul jeu que je connaisse qui permettent de gérer ce genre de fiction mais pas mal de boulons à resserrer pour éviter des dérives.
Merci pour la critique de ce jeu que je ne connaissais pas.
Très intéressant, par les idées à piquer et le thème.
Bon c’est encore du MachinWorld, ça commence à me saouler bien fort, j’ai l’impression qu’il y a plus que ça, un peu comme le d20 de l’époque.
Bin c’est ce qui c’était dit en un temps, que c’était le D20 de l’indie
Je te trouve un peu rude sur le focus du jeu, Kalysto.
Tu dis que l’univers de Monsterhearts est facile à décrire car il fait référence à des oeuvres qui ont une même ambiance, pourtant entre un Vampire’s Diaries et Buffy, il y a un gouffre. Pourtant le jeu se nourrit à ses deux mamelles.
Pour The ‘Hood, c’est vrai qu’il y a un large panel d’ambiances possibles, mais je trouve ça dommage de voir ça comme un défaut.
J’ai un peu menti en disant que c’était bon pour faire du The Wire. C’est plus pour simuler du The Corner, en fait.
Pour moi, The ‘Hood n’est pas fait pour monter une attaque de banque. C’est de la combine, des petites arnaques de proximité, de la violence entre voisins.
Sinon, c’est sympa d’avoir enregistré cet épisode à Gaza.
J’imagine que vous avez enregistré à Barbès pendant une manif pro-palestinienne ?
Pour the hood : ouaip ce qui ressort du jeu c’est ce côté arnaque à la petite semaine et vol de caisse d’épicerie.
Tu imagines bien : nous avons enregistré le jour de la première manif interdite, et elle se déroulait à 300m de chez moi.
On a pas été hardcores, on aurait du laisser la fenêtre ouverte, y avait un ptit embrun de lacrymo qui venait dans notre sens ^^
Pour The ‘Hood, les persos ont déjà une vie qui tournent sur leurs petites combines. A part si le MJ l’impose direct, leur train de vie (de pauvre, sinon ils auraient quitté le quartier) est assuré au départ et eux cherchent à grappiller un peu plus. Donc ça vivote, les combines se construisent, mais quid du système là dedans ?
Si on regarde les moves basiques, un seul peut déclencher un gain de pression sur une réussite (rentrer dans le tas, si on chipote pinailler peut aussi créer), donc la pression, le moteur du système d’xp, n’apparait qu’en cas de plantage (6- au jet) si le MC choisit d’imposer ça comme conséquence de l’échec (ce n’est qu’un move sur les quinze proposés). Et c’est ce que me disait l’auteur, faut que la pression monte, et laisser le temps aux joueurs d’aller se planquer après en faisant profil bas.
Donc il faut chercher le jet, chercher à caser le move là où c’est pas flagrant (comme dit dans le podcast), pour provoquer la chute du combinard qui sinon se promène, négocie des ptits accords, mets des ptites choses en place sans qu’il y ait vraiment besoin du technique. C’est seulement après avoir discuté de ma partie test avec l’auteur (0 Pression et 0 xp gagnés en un peu plus de 3h de jeu, très sympathique au demeurant), que je peux imaginer que mentir dans la discussion peut entrainer un jet d’effacer ses traces, ou qu’invectiver un commerçant, ça pourrait être rentrer dans le tas. Sinon pour le reste, pour que les choses s’emballent, ça dépend vraiment des livrets: un dealer va avoir des moves qui vont avoir tendance à le laisser à cours de dope, et donc à agir pour en récupérer, là où un flic ripou n’a pas de base de move qui aura tendance à précipiter les choses.
Pour le casse de banque, on a que 3 moyens suggérés pour gagner de l’argent: accentuer son business normal, négocier le prix d’un bien ou d’un service, ou monter un coup (plutôt vol (banque, bookmaker ou supermarché nous suggère-t-on dans le jeu) ou arnaque selon les livrets impliqués)
Pour le focus du jeu, j’ai peut-être pas été clair, ce que je voulais à la base dire c’est que MH tu peux pointer des exemples et dire « tu vois Twilight, tu vois True blood ? Et bah c’est entre les deux ». Et The ‘Hood, tu peux pas trop, rien que parce qu’il n’y a pas de liste d’inspis dedans. Moi j’y ai vu de la banlieue anglaise, d’autres les quartiers chauds ricains, et j’ai même écrit un one shot en banlieue grolandaise. L’auteur le dit lui même sur son blog « There are quite a few sources of influence on the creation of The ‘Hood, but there’s no one thing which is a perfect model of it, so I can’t point you to a particular film or TV show and say « Do it like that. » … Mostly though, the game is an attempt to model real life, not fiction, and a lot of it comes from newspapers, documentaries and my own experiences of living in some pretty rough areas…. ». Et comme dit dans le podcast, si tu laisses un choix de livrets libres, ça me parait probable que certains combos fassent choux blanc, par manque de focus (hacker+gros bras+ transporteur, négociant+maquereau+dealer, etc…)
C’est marrant ce que tu dis sur la vie réelle parce que si on me laissait faire je le jouerais façon Belsunce Breakdown avec la bande à Kader, le kebab de Youssouf et les petites arnaques de Mario.
En plus Marseille est en pleine rénovation avec moults programmes immobiliers qui transforment les quartiers pourris en quartiers résidentiels pour cadre sup’
Vous avez fait exprès pour les jeux en anglais, hein ? Bande de vilains.