Il aurait pu être fait référence à Undying, qui a la particularité d’être « propulsé par l’apocalypse », tout en étant diceless. http://enigmamachinations.com/
J’ai vraiment beaucoup apprécié le Dossier Apocalypse.
Très bien amené, explications claires et conseils tout à fait d’à propos.
Bravo ! ! ! (les autres intervenants ont été parfaits aussi mais j’ai été particulièrement intéressé par les trucs liés à AW)
A propos d’AW, on parle d’une seconde édition; est-ce que l’édition française est encore trouvable en version papier? Je me suis laissé dire qu’elle était épuisée 🙁
Bravo pour cette émission… c’était long, mais bon !
J’ai particulièrement apprécié, moi aussi, le dossier de Mr Guillaume sur Apocalypse. Je partage sa vision de l’évolution majeure que représente ce métasystème.
Il n’y a plus qu’à fonder le CPA (Collectif Propulsé par l’Apocalypse) et à en écrire le manifeste !
Je suis d’ores et déjà partant !
Une bonne chronique sur AW qui propose de bonne choses mais ne fait pas tout.
Même si Jérôme l’évoque quelque peu je voudrais dénoncer ce que j’appelle « l’imposture Apocalypse » avec le fait que c’est super mega innovant et offre un paradigme inédit.
C’est une idée vantée par les adeptes d’Apocalypse World et renforcer même par des détracteurs.
Le fait est qu’Apocalypse World est beaucoup plus traditionnel qu’on ne le pense. Baker a surtout mis le doigt sur des idées qui préexistaient déjà plus ou moins dans des jeux anciens (et bien souvent tradi) ou dans des pratiques partagées par d’autres et en a fait une synthèse avec des outils intelligents (mais ne les explique pas toujours très bien)
Cette idée reçue fait un peu passer les adeptes de ce jeu pour des Fanboys d’Apple qui y voient une révolution. Là où c’est déprimant c’est de constater que ses détracteurs rétorquent par une vision monolithique du JDR traditionnel qui renie complètement la diversité des jdrs et de la pratique depuis des débuts.
Juste un point : je ne suis absolument pas d’accord avec Guillaume lorsqu’il dit (en reformulé) :
« Les pensées et émotions des PJs n’ont que peu d’impact sur la partie, et par ailleurs aucun MJ ne s’autoriserait à y toucher. »
Premièrement, c’est au contraire le moteur même de la fiction. Ce sont les pensées, émotions, opinions des personnages qui engendrent leurs décisions et leurs actions .
Deuxièmement, dans un jeu à autorité non partagée, le détenteur de l’autorité a toute latitude pour décider des pensées et émotions des personnages. Certes, cette autorité est habituellement déléguée presque tout le temps au joueur du personnage, mais le MJ peut la reprendre quand il le souhaite, et les cas où cela peut arriver sont nombreux :
– Background de l’univers : « Quoi ? Condamné à mort pour un vol ? Mon perso est outré » ⇒ « Non, c’est la norme, vous y êtes tous habitués, vous avez été élevés dans son acceptation et il n’y a, a priori, aucune raison pour un changement brutal d’opinion. »
– Background du perso : « Mon perso est désemparé » ⇒ « Non, grâce à ses études en économie, il comprend le but de la transaction. »
– Caractéristique du perso : « Mon perso se concentre pour plonger dans les flammes et chercher l’enfant » ⇒ « Non, ton perso ayant une énorme phobie du feu, cette option ne lui vient pas à l’esprit. »
– Effet magique : « Mon perso est ennuyé par la conversation de son interlocuteur » ⇒ « au contraire, pour une raison que tu ne t’expliques pas [filtre d’amour, sortilège de charme, ou même caractéristique hors du commun], tu le trouves passionnant. »
– …
Concernant le concours de JdR en 200 mots (ou moins), entre l’enregistrement de l’émission et aujourd’hui, le concours a désigné un podium vainqueur : http://schirduans.com/david/2015/04/200-word-rpg-challenge.html
Qui pis est, le site scriiipt.com a lancé un concours équivalent : un JdR en moins de 250 mots.
http://scriiipt.com/2015/06/concours-il-etait-une-fois-un-petit-jeu-de-role/
L’écriture sous contrainte(s), c’est fnu !
Il aurait pu être fait référence à Undying, qui a la particularité d’être « propulsé par l’apocalypse », tout en étant diceless.
http://enigmamachinations.com/
la 3.5 bêta est dispo là : https://enigmamachinations.files.wordpress.com/2014/02/undying-beta-v3-5.pdf
Au fait, le site du Game Chef en français c’est http://gamechef.fr (à peu près à jour depuis 10 minutes 😉
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J’ai vraiment beaucoup apprécié le Dossier Apocalypse.
Très bien amené, explications claires et conseils tout à fait d’à propos.
Bravo ! ! ! (les autres intervenants ont été parfaits aussi mais j’ai été particulièrement intéressé par les trucs liés à AW)
A propos d’AW, on parle d’une seconde édition; est-ce que l’édition française est encore trouvable en version papier? Je me suis laissé dire qu’elle était épuisée 🙁
Encore une superbe chronique, continuez comme ça !
Bravo pour cette émission… c’était long, mais bon !
J’ai particulièrement apprécié, moi aussi, le dossier de Mr Guillaume sur Apocalypse. Je partage sa vision de l’évolution majeure que représente ce métasystème.
Il n’y a plus qu’à fonder le CPA (Collectif Propulsé par l’Apocalypse) et à en écrire le manifeste !
Je suis d’ores et déjà partant !
Une bonne chronique sur AW qui propose de bonne choses mais ne fait pas tout.
Même si Jérôme l’évoque quelque peu je voudrais dénoncer ce que j’appelle « l’imposture Apocalypse » avec le fait que c’est super mega innovant et offre un paradigme inédit.
C’est une idée vantée par les adeptes d’Apocalypse World et renforcer même par des détracteurs.
Le fait est qu’Apocalypse World est beaucoup plus traditionnel qu’on ne le pense. Baker a surtout mis le doigt sur des idées qui préexistaient déjà plus ou moins dans des jeux anciens (et bien souvent tradi) ou dans des pratiques partagées par d’autres et en a fait une synthèse avec des outils intelligents (mais ne les explique pas toujours très bien)
Cette idée reçue fait un peu passer les adeptes de ce jeu pour des Fanboys d’Apple qui y voient une révolution. Là où c’est déprimant c’est de constater que ses détracteurs rétorquent par une vision monolithique du JDR traditionnel qui renie complètement la diversité des jdrs et de la pratique depuis des débuts.
Bonjour
Juste un point : je ne suis absolument pas d’accord avec Guillaume lorsqu’il dit (en reformulé) :
« Les pensées et émotions des PJs n’ont que peu d’impact sur la partie, et par ailleurs aucun MJ ne s’autoriserait à y toucher. »
Premièrement, c’est au contraire le moteur même de la fiction. Ce sont les pensées, émotions, opinions des personnages qui engendrent leurs décisions et leurs actions .
Deuxièmement, dans un jeu à autorité non partagée, le détenteur de l’autorité a toute latitude pour décider des pensées et émotions des personnages. Certes, cette autorité est habituellement déléguée presque tout le temps au joueur du personnage, mais le MJ peut la reprendre quand il le souhaite, et les cas où cela peut arriver sont nombreux :
– Background de l’univers : « Quoi ? Condamné à mort pour un vol ? Mon perso est outré » ⇒ « Non, c’est la norme, vous y êtes tous habitués, vous avez été élevés dans son acceptation et il n’y a, a priori, aucune raison pour un changement brutal d’opinion. »
– Background du perso : « Mon perso est désemparé » ⇒ « Non, grâce à ses études en économie, il comprend le but de la transaction. »
– Caractéristique du perso : « Mon perso se concentre pour plonger dans les flammes et chercher l’enfant » ⇒ « Non, ton perso ayant une énorme phobie du feu, cette option ne lui vient pas à l’esprit. »
– Effet magique : « Mon perso est ennuyé par la conversation de son interlocuteur » ⇒ « au contraire, pour une raison que tu ne t’expliques pas [filtre d’amour, sortilège de charme, ou même caractéristique hors du commun], tu le trouves passionnant. »
– …
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